samedi 6 décembre 2025

LOGO DE NOTRE INSTITUT LA CROIX SON SENS

C'est notre croix de congrégation qui nous sert de logo. Elle parle de notre spiritualité :

 

 


 

 

 


 La croix est avant tout celle du Christ et signifiant le Christ lui-même. Appartenant à la famille de l'Assomption nous sommes christocentriques, centrées sur le Christ. Cela signifie que le Christ mort et ressuscité est au centre de notre vie : - nous voulons le contempler et l'écouter sans cesse (institut de vie contemplative...) ; - le reconnaître (et si possible le transmettre) en toutes personnes et situations (présence contemplative au monde); - avec lui nous voulons nous tenir au centre de l’Église, sans dévotion particulière ; - la prière étant à la fois notre activité première et notre apostolat : elle est personnelle et silencieuse ou publique dans nos chapelles ouvertes à tous, elle veut se continuer intérieurement tout au long du jour dans les activités et le travail nécessaire pour gagner notre vie, nous espérons donner ainsi par surcroît à d'autres le goût de la prière et l'aide pour y avancer.

 Notre croix est en bois et simple Elle nous invite à trouver dans le Christ notre vraie richesse et à mener une vie simple et pauvre à la suite du Christ pauvre comme il nous en a donné l'exemple par sa vie entièrement donnée, sans richesses matérielles, dans la simplicité du travail {Nazareth) le partage du compagnonnage avec ses disciples et une proximité fraternelle de compassion (qui guérit et relève) offerte dans les circonstances ordinaires de la vie, surtout aux pauvres et aux moins considérés. Elle nous rappelle l'exhortation de nos fondateurs à toujours vouloir et vivre la simplicité, l'humilité, la pauvreté et que la vraie richesse n'est pas dans l'avoir ou le paraître mais dans la recherche de l'union à Dieu.

 C'est la croix du Ressuscité Elle ne représente pas le Crucifié : ll est ressuscité et ne pourrait être couché sur l'arrête de cette croix aux branches taillées en pointe. Elle nous rappelle que Croix et Résurrection vont de pair, l'une ne va pas sans l'autre : pas de dimanche sans vendredi et inversement, Nous sommes morts et ressuscités avec le Christ.

 Elle nous rappelle ainsi également la vie eucharistique, livrée par amour et comblée par grâce, qui marque la vie Orante et nous invite à nous offrir dans le réel quotidien par amour et dans l'action de grâce, Nos fondateurs nous montrent des chemins d'offrande de soi et de sacrifice par amour. A leur suite, vivons dans l'espérance et la foi que la vie peut jaillir de la croix quand elle se présente.

 Notre croix est de section triangulaire et nous rappelle ainsi la vie trinitaire Celle-ci est au centre de la spiritualité augustinienne et à la base de la vie communautaire qui est la nôtre. A la lumière trinitaire, St Augustin nous recommande de vivre charité et intériorité : C'est à sa suite que nous menons une vie de prière consacrée e en communauté fraternelle. 

 Texte provisoire écrit par srs Anne et Aurélie les 2-3 octobre 2020 en réponse aux demandes de plusieurs maisons de formation or.a.


Saint AUGUSTIN +430, Il est temps

 

2e dimanche de l'avent A


Évangile de Jésus Christ selon saint Mt 3,1-12

En ces jours-là, paraît Jean le Baptiste, qui proclame dans le désert de Judée : "Convertissez-vous, car le Royaume des cieux est tout proche! "


Nous venons d'entendre l'évangile où Jésus critique ceux qui savaient reconnaître l'aspect du ciel, mais n'étaient pas capables de découvrir le temps où il était urgent de croire au Royaume des cieux, Lc 12,54. C'est aux Juifs qu'il disait cela, mais cette parole parvient jusqu'à nous. Or le Seigneur Jésus Christ lui-même a commencé ainsi sa prédication : Convertissez-vous, car le Royaume des cieux est tout proche Mt 4,17. Jean Baptiste, son précurseur, avait commencé de la même façon : Convertissez-vous, car le Royaume des cieux est tout proche, Mt 3,2. Et maintenant le Seigneur les blâme parce qu'ils ne veulent pas se convertir alors que le Royaume des cieux est proche, ce Royaume des cieux dont il dit lui-même qu'il ne vient pas de manière visible, Lc 17,20, et aussi qu'il est au milieu de vous, Lc 17,21.

Que chacun ait donc la prudence d'accepter les avertissements de notre Maître, pour ne pas laisser échapper le temps de sa miséricorde, ce temps qui se déroule maintenant, pendant lequel il épargne encore le genre humain. Car, si l'homme est épargné, c'est pour qu'il se convertisse, et que personne ne soit condamné.

C'est à Dieu de savoir quand viendra la fin du monde: quoi qu'il en soit, c'est maintenant le temps de la foi. La fin du monde trouvera-t-elle ici-bas l'un d'entre nous ? Je l'ignore, et il est probable que non.

Pour chacun de nous le temps est proche, parce que nous sommes mortels. Nous marchons au milieu des dangers. Si nous étions de verre, nous les redouterions moins. Quoi de plus fragile qu'un récipient de verre ? Pourtant on le conserve et il dure des siècles. Car on redoute pour lui une chute, mais non pas la vieillesse ni la fièvre. Nous sommes donc plus fragiles et plus faibles, et cette fragilité nous fait craindre chaque jour tous les accidents qui sont constants dans la vie des hommes. Et s'il n'y a pas d'accidents, il y a le temps qui marche. L'homme évite les heurts, évite-t-il la dernière heure ? Il évite ce qui vient de l'extérieur, peut-il chasser ce qui naît au-dedans de lui ? Parfois n'importe quelle maladie le domine subitement. Enfin, l'homme aurait-il été épargné toute sa vie, lorsqu'à la fin la vieillesse est venue, il n'y a plus de délai.

Sermon 109, 1; PL 38, 636.