Origines et histoire de l’Avent
Le mot « Avent » ne veut pas dire « avant Noël » ; il vient du latin adventus qui signifie « venue, avènement ». On l’employait autrefois en latin pour désigner la venue de Jésus Christ sauveur parmi les hommes.
Une tradition de l’Avent utilise la symbolique des bougies tout au long des quatre dimanches de l’Avent. Cette tradition s’appuie sur l’Ancien Testament et relie les chrétiens au peuple juif, qui fête Hanouka à partir du 11 décembre. Chaque dimanche de l’Avent, la coutume veut que les chrétiens allument progressivement une bougie sur les quatre, placées sur une couronne végétale.
- Le premier dimanche de l’Avent, la bougie symbolise le pardon à Adam et Eve
- Le deuxième dimanche, elle symbolise la foi des Patriarches en la Terre Promise
- Le troisième dimanche, c’est la joie de David, célébrant l’Alliance avec Dieu
- Le quatrième dimanche, elle symbolise l’enseignement des Prophètes, annonçant un règne de paix et de justice
Signification et sens de l’Avent
L’Avent est la période où les fidèles se préparent intérieurement à célébrer Noël, événement décisif pour l’humanité, puisque Dieu s’est fait homme à travers l’Enfant Jésus. De sa naissance à sa mort sur la Croix, il a partagé en tout la condition humaine, à l’exception du péché.
Chacun est appelé à la vigilance et au changement de vie. La parole des Prophètes est lue lors de chaque messe dominicale de l’Avent. Elle redit la nécessité de la conversion et de la préparation du cœur, comme le rappellent également les autres lectures de la messe. L’Avent invite les chrétiens à découvrir ce que la venue de Jésus-Christ change dans leur vie pour mieux lui faire une place.
Le début de l’Avent marque aussi l’entrée dans une nouvelle année liturgique : celle-ci commence chaque année avec ce temps de préparation à Noël, pour s’achever une année plus tard à la même période. L'ensemble du calendrier liturgique aide les fidèles à revivre les grands événements de la vie et de l’enseignement du Christ, en particulier de sa naissance (Noël) à sa Résurrection (Pâques).
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1er dimanche de l'avent A
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 24,37-44
Jésus parlait à ses disciples de sa venue : "L'avènement du Fils de l'homme ressemblera à ce qui s'est passé à l'époque de Noé. A cette époque, avant le déluge, on mangeait, on buvait, on se mariait, jusqu'au jour où Noé entra dans l'arche."
Veillez,
car vous ne savez ni le jour ni l'heure,
Mt
25,13.
Bien que le Seigneur parle ainsi pour tous, il s'adresse uniquement à
ses contemporains, comme dans beaucoup d'autres de ses discours qu'on
lit dans l'Écriture. Pourtant, ces paroles concernent tous les
hommes parce que, pour chacun d'eux, le dernier jour arrivera ainsi
que la fin du monde, quand il devra quitter cette vie. Il est donc
nécessaire que chacun en sorte comme s'il devait être jugé ce
jour-là. C'est pourquoi tout homme doit veiller à ne pas se laisser
égarer, mais à rester vigilant, afin que le jour du Seigneur, quand
il viendra, ne le prenne pas au dépourvu. Car celui que le dernier
jour de sa vie trouvera sans préparation, serait encore trouvé sans
préparation au dernier jour du monde. Je ne pense donc nullement que
les Apôtres aient cru que le Seigneur viendrait juger le monde
pendant leur vie; et pourtant, qui douterait qu'ils aient été
attentifs à ne pas se laisser égarer, à veiller et à observer
tous les conseils, donnés à tous, pour qu'ils soient trouvés
préparés ?
C'est
pourquoi il faut toujours tenir compte d'un double avènement du
Christ : l'un quand il viendra, et que nous devrons rendre compte de
tout ce que nous aurons fait ; l'autre, quotidien, quand il visite
sans cesse notre conscience, et qu'il vient à nous afin de nous
trouver prêts lors de son avènement. A quoi me sert, en effet, de
connaître le jour du jugement, lorsque je suis conscient de tant de
péchés ? De savoir si le Seigneur vient, et s'il ne vient pas
d'abord dans mon coeur et ne revient pas dans mon esprit, si le
Christ ne vit pas et ne parle pas en moi ?
Alors,
oui, il m'est bon que le Christ vienne à moi, si avant tout il vit
en moi et moi en lui. Alors pour moi, c'est comme si le second
avènement s'était déjà produit, puisque la disparition du monde
s'est réalisée en moi, parce que je puis dire d'une certaine
manière: Le
monde est crucifié pour moi et moi pour le monde,
Ga
6,14.
Clerus homéliaire année A
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