4ème dimanche de Pâques, Saint Jean 10-27-30
... Nous voyons bien Notre-Seigneur chercher la brebis égarée, mais pas assez, peut-être, dans toute sa bonté, sa mansuétude de tous les jours... Nous voyons combien Notre-Seigneur est bon, miséricordieux, combien, à chaque instant, nous rencontrons les bontés du Bon Pasteur; combien de fois Il nous relève et nous donne des pensées de contrition; nous voyons qu'Il nous donne toutes les lumières dont nous avons besoin ; nous voyons qu'Il nous a mises sous le joug de l'obéissance, car c'est celui qui nous conduit le plus facilement à Lui. Et pourtant nous n'avons pas toujours en Lui la confiance que nous devrions avoir.Nous sommes souvent des
brebis courant de ci, de là, et le Bon Pasteur nous rapporte là où nous devons
être. Si nous nous rappelons tous les sentiers par lesquels nous avons marché
dans notre vie quand nous étions loin de la vie religieuse, de la
perfection !... combien Notre-Seigneur a été patient avec nous et nous a
toujours ramenées au bercail. Notre-Seigneur est infiniment et souverainement
sage. La Sainte Vierge l'a été, on peut le dire d'elle autant que cela peut lui
convenir. Elle a eu la plénitude des grâces ; puisque l'ange lui a dit: "Vous
êtes pleine de grâce", nous pouvons donc presque lui prêter les
attributs de Dieu
Imitons le Bon Pasteur. Il ne
suffit pas de l'aimer, il faut l'imiter. Dans nos rapports avec le prochain,
soyons comme le Bon Pasteur. On est souvent Bon Pasteur sans avoir de
l'autorité, par la simple influence de la vertu. Une soeur toujours patiente,
toujours bienveillante est Bon Pasteur des âmes. On ne l'est pas que pour les
pécheurs, on peut l'être avec les personnes qui nous entourent par l'amour, la
charité qu'on doit avoir les unes pour les autres. Il faut ce lien de la
charité qui est celui de la perfection...
Mère Isabelle, IFondatrice, nstruction aux Orantes de l'Assomption, Sentiment de la présence de Dieu, 6 mai 1916.
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