samedi 24 novembre 2012

25 novembre - Fête du Christ-Roi


Ps 71
Dieu, donne au roi tes pouvoirs, à ce fils de roi ta justice.

Qu'il gouverne ton peuple avec justice, qu'il fasse droit aux malheureux !

Montagnes, portez au peuple la paix, collines, portez-lui la justice !

Qu'il fasse droit aux malheureux de son peuple, qu'il sauve les pauvres gens, qu'il écrase l'oppresseur !

Qu'il dure sous le soleil et la lune de génération en génération !

Qu'il descende comme la pluie sur les regains, une pluie qui pénètre la terre.

En ces jours-là, fleurira la justice, grande paix jusqu'à la fin des lunes !

Qu'il domine de la mer à la mer, et du Fleuve jusqu'au bout de la terre !

Des peuplades s'inclineront devant lui, ses ennemis lècheront la poussière.

Les rois de Tarsis et des Iles apporteront des présents. Les rois de Saba et de Seba feront leur offrande.

Tous les rois se prosterneront devant lui, tous les pays le serviront.

Il délivrera le pauvre qui appelle et le malheureux sans recours.

Il aura souci du faible et du pauvre, du pauvre dont il sauve la vie.

Il les rachète à l'oppression, à la violence ; leur sang est d'un grand prix à ses yeux.

Qu'il vive ! On lui donnera l'or de Saba. On priera sans relâche pour lui ; tous les jours, on le bénira.

Que la terre jusqu'au sommet des montagnes soit un champ de blé : et ses épis onduleront comme la forêt du Liban ! Que la ville devienne florissante comme l'herbe sur la terre !

Que son nom dure toujours ; sous le soleil, que subsiste son nom ! En lui, que soient bénies toutes les familles de la terre ; que tous les pays le disent bienheureux !

Béni soit le Seigneur, le Dieu d'Israël, lui seul fait des merveilles !

Béni soit à jamais son nom glorieux, toute la terre soit remplie de sa gloire ! Amen ! Amen !

mercredi 14 novembre 2012

17 novembre - Fête de notre Fondatrice


 
9 février 1881
Lettre au Père Picard.
Isabelle Comtesse d’Ursel est veuve, elle a 32 ans.

 

 
 

Tout doit prier en moi


Pendant un certain temps Dieu, compatissant à notre faiblesse, se contente dans l'oraison d'écarter un à un tous les obstacles. Il coupe, il arrache, il détruit. Il met à ce travail une adorable patience ! Il ne se contente pas d'arracher et de détruire, car à travers les débris de ce qu'Il renverse, il laisse pénétrer dans l'âme les rayons de sa lumière divine, rayons de consolation, rayons de force, rayons de lumières.

 
Mais quand Dieu a pendant longtemps travaillé ainsi dans l'oraison, Il veut que l'oraison devienne autre chose. Il veut la posséder, Il veut l'avoir entre ses mains, il veut se refléter en elle, non pas que l'âme sente toujours ce divin travail. Dieu n'est jamais un Dieu muet, mais Il est souvent un Dieu qui se tait et travaille dans le silence…

Comment toutefois est-il possible qu'il arrive un moment dans la vie d'oraison où Dieu veuille nous trouver en quelque sorte sinon parfaits, du moins sans obstacle à sa grâce ? Cela paraît un non-sens et presque une injustice en égard à notre imperfection et à l'histoire du juste qui tombe sept fois par jour…

Aussi Dieu ne nous demande-t-il pas cela. Il sait mieux que nous ne le savons nous-mêmes que nous sommes beaucoup tombés, que nous tomberons encore, que nous laisserons envahir notre âme par mille imperfections - mais ce qu'il veut d'une âme d'oraison - c'est qu’elle soit habituellement, dans les moindres circonstances de la vie, si souple dans sa main, qu'une pensée, qu'un remords et que, plus encore, une parole de l'obéissance, la ramène dans le bon chemin et qu'elle n'ait pas besoin de toute la pression de l'oraison pour l'éclairer, pour la soumettre.

vendredi 2 novembre 2012

Que la miséricorde l’emporte toujours dans ta balance


 

Saint Isaac le Syrien (VIIème siècle)

Que la miséricorde l’emporte toujours dans ta balance, jusqu’à ce que tu sentes en toi-même la miséricorde que Dieu éprouve pour le monde. Que notre propre état devienne ainsi  un miroir dans lequel nous contemplerons en nous-mêmes la ressemblance et l’empreinte de ce qui appartient par nature à la divine essence.

Un cœur dur et sans miséricorde ne peut parvenir à la pureté. Un homme miséricordieux est le médecin de sa propre âme, car il chasse de son intérieur le sombre nuage des passions, comme par un vent violent.

Heureux les miséricordieux : ils obtiendront miséricorde.

 Un homme a atteint la pureté du cœur lorsqu’il voit tous les hommes comme bons, et lorsqu’aucun ne lui paraît impur   et souillé.
 
L’œil bon ne voit pas le mal, Ha 1,13.