mardi 27 juillet 2021

Homélie de Théophylacte, + 1 109, Jésus, le pain de vie

18ème dimanche du temps ordinaire


Jn 6,24-35

La foule s'était aperçue que Jésus n'était pas au bord du lac, ni ses disciples non plus. Alors les gens prirent les barques et se dirigèrent vers Capharnaüm à la recherche de Jésus.

Homélie

Jésus, le pain de vie



Au désert, nos pères ont mangé la manne. Comme dit l'Écriture : Il leur a donné à manger le pain venu du ciel, Jn 6,31.

Ainsi les Juifs veulent-ils pousser Jésus à accomplir lui-même un prodige semblable qui aurait pour effet de leur procurer une nourriture corporelle et, en raison de leur extraordinaire gloutonnerie, ils lui rappellent la manne.

Que leur répond donc l'infinie Sagesse de Dieu, Jésus notre Seigneur ? Voici : ce n'est pas Moïse qui vous a donné le pain, Jn 6,32, ce qui revient à dire : "Moïse ne vous a pas donné le vrai pain, mais tout ce qui s'est passé alors était la figure de ce qui arrive aujourd'hui. Moïse était la figure de Dieu, le vrai chef des Israélites spirituels. Ce pain était ma propre image. Étant descendu du ciel, je suis la vraie nourriture et le pain véritable." Il se déclare "pain véritable", non que la manne eût été une chose trompeuse, mais parce que cette figure était aussi une ombre, non la réalité même. 

Assurément, ce pain qui est Vie par nature, du fait qu'il est le Fils du Père vivant, accomplit l'oeuvre qui lui est propre, car il vivifie tout. Comme le pain qui vient de la terre conserve la fragile substance de notre chair et prévient sa destruction, de même le Christ, lui aussi, vivifie l'âme par l'action de l'Esprit, et en outre il préserve le corps même en vue de son incorruptibilité. Car le Christ a fait don à l'humanité de la résurrection d'entre les morts et de l'immortalité des corps. 

Et Jésus leur dit : Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n'aura plus jamais faim; celui qui croit en moi n'aura plus jamais soif, Jn 6,35. Il n'a pas dit : "Le pain qui vous alimente", mais "le pain de la vie". En effet, après que la mort eût mené tous les êtres à leur perte, le Christ, qui est le pain, nous a vivifiés par lui-même. Nous croyons en effet que le levain de la pâte humaine a été cuit au feu de sa divinité. Il est le pain, non de cette vie ordinaire, mais de la vie transformée à laquelle la mort ne met pas de fin.

Si quelqu'un croit en ce pain, il ne connaîtra pas la faim, cette faim qui torture celui qui n'écoute pas la parole de Dieu, et il ne connaîtra pas la soif spirituelle de celui qui n'a pas reçu l'eau du baptême ni la sanctification de l'Esprit. L'un n'a pas été baptisé: manquant du rafraîchissement de l'eau sainte, il éprouve la soif et une grande sécheresse. L'autre a été baptisé : il possède l'Esprit et jouit sans cesse de son réconfort.

Commentaire sur l'évangile de Jean, PG 123, 1297-1301.
http://www.clerus.org/bibliaclerusonline/fr/jcb.htm

dimanche 18 juillet 2021

Saint Augustin, Homéliaire patristique 122

 

17e dimanche du temps ordinaire B

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean  6,1-15

Jésus était passé de l'autre côté du lac de Tibériade (appelé aussi mer de Galilée). Une grande foule le suivait, parce qu'elle avait vu les signes qu'il accomplissait en guérissant les malades. Jésus gagna la montagne, et là, il s'assit avec ses disciples.

Dieu nous est connu par ses oeuvres

Homélie de saint Augustin (+ 430)




Les miracles accomplis par notre Seigneur Jésus Christ sont vraiment des oeuvres divines. Ils disposent l'intelligence humaine à connaître Dieu en partant de ce qui est visible, puisque nos yeux sont incapables de le voir en raison même de sa nature. En outre, les miracles que Dieu opère pour gouverner l'univers et organiser toute sa création ont tellement perdu de leur valeur à force de se répéter, que presque personne ne prend la peine de remarquer quelle oeuvre merveilleuse et étonnante il réalise dans n'importe quelle petite graine de semence.

C'est pourquoi il s'est réservé, dans sa bienveillance, d'accomplir au moment choisi certaines actions en dehors du cours habituel des choses et de l'ordre de la nature. Ainsi, ceux qui tiennent pour négligeables les merveilles de tous les jours, restent stupéfaits à la vue d'oeuvres qui sortent de l'ordinaire et cependant ne l'emportent pas sur celles-là. Gouverner l'univers est en vérité un miracle plus grand que de rassasier cinq mille hommes avec cinq pains ! Personne toutefois ne s'en étonne, alors que l'on s'extasie devant un miracle de moindre importance parce qu'il sort de l'ordinaire. Qui, en effet, nourrit aujourd'hui encore l'univers sinon celui qui, avec quelques grains, crée les moissons ?

Le Christ a donc fait ce que Dieu fait. Usant de son pouvoir de multiplier les moissons à partir de quelques grains, il a multiplié cinq pains dans ses mains. Car la puissance se trouvait entre les mains du Christ, et ces cinq pains étaient comme des semences que le Créateur de la terre multipliait sans même les confier à la terre.

Cette oeuvre a donc été placée sous les sens pour élever l'esprit, et elle s'est offerte aux regards pour exercer l'intelligence. Il nous est ainsi devenu possible d'admirer le Dieu invisible en considérant ses oeuvres visibles, Rm 1,20. Après avoir été éveillés à la foi et purifiés par elle, nous pouvons même désirer voir sans les yeux du corps l'Être invisible que nous connaissons à partir du visible. 

En effet, Jésus a fait ce miracle pour qu'il soit vu de ceux qui se trouvaient là, et ils l'ont mis par écrit pour que nous en ayons connaissance. Ce que les yeux ont fait pour eux, la foi le fait pour nous. Aussi bien, nous reconnaissons en notre âme ce que nos yeux n'ont pu voir et nous avons reçu un plus bel éloge, puisque c'est de nous qu'il a été dit : Heureux ceux qui croient sans avoir vu, Jn 20,29.
D'après l'évangile, les gens dirent, à la vue du signe qu'il venait d'opérer : Celui-ci est vraiment un prophète, Jn 6,14. Or, il était le Seigneur des prophètes, l'inspirateur des prophètes, le sanctificateur des prophètes. Mais il était aussi un prophète, comme cela avait été dit à Moïse : C'est un prophète comme toi que je leur susciterai, Dt 18,18.

Le Seigneur est prophète, il est la Parole de Dieu et, sans la Parole de Dieu, aucun prophète ne prophétise. La Parole de Dieu est avec les prophètes et la Parole de Dieu est prophète. Dans le passé, les hommes ont mérité d'avoir des prophètes inspirés et remplis de la Parole de Dieu , He 1,1 ; nous, nous avons mérité d'avoir pour prophète la Parole même de Dieu.

Commentaire sur l'évangile de Jean, 24, 1.6.7; CCL 36, 244.47.

http://www.clerus.org/bibliaclerusonline/pt/jzk.htm


samedi 17 juillet 2021

Dom Jean-Marc, Homélie 16ème dimanche ordinaire, B




Jérémie 23, 1-6

Ephésiens 2, 13-18  

Marc 6, 30-34

Retour de mission


Les Apôtres rentrent donc de leur première mission. Une mission assez réussie puisque la foule ne les lâche plus : « Ceux qui arrivaient et ceux qui partaient étaient nombreux, et l’on n’avait même pas le temps de man­ger. » Les Apôtres sont tellement assaillis et sollicités qu’ils en sont comme dévorés… par la foule affamée. Il faut alors toute l’autorité de Jésus pour les amener à prendre du recul et du repos. Jésus leur dit alors : « Venez à l’écart dans un endroit désert, et reposez‑vous un peu. »

Mais ils n’en auront guère le loisir puisque (nous dit l’Évangile) beaucoup les voyant s’éloigner sur la mer pour se réfugier sur l’autre rive, courent là-bas et arrivent avant eux. Heureusement, Jésus est là. C’est lui qui, maintenant, instruit la fou­le et rassasie de sa parole les cœurs avides, blessés, angoissés.

Aujourd’hui, comme hier, une multitude d’hommes et de femmes – vous, moi, croyants et incroyants – est en recherche d’une parole qui fasse vivre et qui ouvre à la paix du cœur (le seul authentique repos). Malheureusement, beaucoup se laissent sédui­re par de pseudo‑prophètes, gourous, guérisseurs… qui pullulent en notre temps comme à toutes les époques, eux dont le prophète Jérémie, dans la 1ère lectu­re, dénonçait les agissements pervers : « A cause de vous, mes brebis se sont égarées et dispersées. »

En fait, il n’y a qu’un berger dont la parole soit sûre, libératrice, et que l’on puisse suivre sans risque d’erreur : c’est Jésus le Seigneur. C’est Lui qui, aujourd’hui comme il y a deux mille ans, a pitié de nous ; nous qui si souvent ne savons pas où nous en sommes et où va notre vie ; nous qui, dans ce monde déboussolé, stressant, doutons d’une espérance possible. C’est Lui qui nous interpelle : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos», Mt 11, 28-30.

Jésus promet le repos à ceux qui s’en remettent à lui ! Mais comment le rejoindre ? Comment entendre sa Parole ? Comment suivre son chemin et lui demeurer fidèle ?…

Nous dire chrétiens ne peut être une affirmation insi­gnifiante, comme se prétendre sportif parce qu’on regarde avec passion à la T.V. le Mondial de foot ou le Tour de France. Si nous sommes réunis ici, ce matin, c’est bien que pour nous la foi chrétienne a quelque chose à voir avec l’essentiel de notre exis­tence.

Dans notre Église, des hommes et des femmes reçoivent un ministère pour enseigner, prêcher, célébrer les sacrements, susciter de nouvelles communautés, les affermir dans la foi et l’unité. Mais tous, nous avons à témoigner du Christ, de sa vie qui libère et qui sauve. En témoigner, non pas d’abord par des paroles, mais par notre vie, nos attitudes, nos engagements et notre prière.

C’est ainsi que la première mission des Apôtres, rapportée dans l’Évangile, nous concerne tous. Si, comme eux, mais à notre manière, nous sommes missionnaires, alors l’invitation du Christ s’adresse également à nous : « Venez à l’écart et reposez‑vous un peu. »

Mais attention ! il ne s’agit pas là d’un simple conseil de bon équilibre physique et psychique. On n’a d’ailleurs pas attendu l’Évangile pour sa­voir que tout engagement fort et prolongé demande des temps d’arrêt et de réflexion si l’on ne veut pas sombrer dans l’activisme ou la dépression.

« Venez à l’écart et reposez‑vous. » Ce conseil bien terre à terre implique plutôt la justesse de notre relation au Christ qui nous demande d’être, comme lui « notre paix » et en son nom, des hommes et des femmes de miséricorde, de paix et de réconciliation.  C’est là notre mission de baptisés dont l’urgence est plus grande que jamais dans une société de plus en plus inégalitaire et tentée de se replier sur elle-même. Jésus dira lui-même : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. » Mais il nous rappellera aussi que c’est Dieu qui suscite des ouvriers : « Priez le Maître de la Moisson d’envoyer des ouvriers à sa moisson. »

N’oublions pas que pour cette mission Jésus seul est à la fois notre guide et notre route : « Je suis le chemin, la vérité, la vie. » Et que l’Esprit Saint est seul capable de changer le cœur de l’homme et d’ouvrir un avenir là où tout semble perdu.

Nous reposer, prendre du temps pour Dieu, dans nos vies si souvent surchargées c’est très concrètement faire confiance à l’action de Dieu, mystérieuse mais réelle, et nous en remettre à lui, car, comme le dit si bien le Psaume 126 :

Si le Seigneur ne bâtit la maison,

Les bâtisseurs travaillent en vain ;

Si le Seigneur ne garde la ville,

c’est en vain que veillent les gardes.

En vain tu devances le jour,

tu retardes le moment de ton repos,

tu manges un pain de douleur :

Dieu comble son bien-aimé quand il dort.

Il ne s’agit pas ici d’encouragement au farniente, mais à la confiance dans le Seigneur, envers et contre tout.

Notre Dieu n’est pas un dictateur qui mobilise ses troupes au profit de ses idées ou de sa volonté de puissance. Dieu croit en l’homme. Il compte sur notre collaboration. Mais paradoxalement, Dieu, dans la mesure où nous agissons pour Lui et son Royaume, nous libère de l’inquiétude et nous introduit dans un repos que le monde est bien incapable d’imaginer et de procurer. Notre père Saint Bernard nous a laissé ces mots merveilleux : « Dieu de paix, tu pacifies toute chose, et contempler cette immense paix, c’est entrer dans ton repos. ».

Tout est alors possible à celui qui croit et met sa confiance dans le Seigneur : « Cherchez d’abord le Royaume  de Dieu. Tout le reste vous sera donné par surcroît. »

Abbaye Notre-Dame d’Acey, dimanche 22 juillet 2018

  https://acey.eglisejura.com/2018/07/27/homelie-pour-le-16eme-dimanche-ordinaire-annee-b-2018-par-dom-jean-marc/

dimanche 4 juillet 2021

Saint Benoît de Nursie, Levons-nous donc enfin


 Saint Benoît de Nursie (v. 490–547),



L'Eglise célèbre le 11 juillet la solennité de Saint-Benoît, fondateur de l'ordre des Bénédictins et saint patron de l'Europe. Une figure toujours très actuelle. 





Levons-nous donc enfin

Levons-nous donc enfin, l'Écriture nous y invite :

- L'heure est venue de sortir de notre sommeil, Rm 13,11.

Les yeux ouverts à la Lumière déifiante, écoutons la voix puissante de Dieu qui chaque jour nous presse : - Aujourd'hui, si vous écoutez Sa voix, n'endurcissez pas votre coeur, Ps 95,8.

Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Églises, Ap 2,7. L’Esprit nous dit : - Venez, mes fils, écoutez-moi, je vous enseignerai la crainte du Seigneur, Ps 34,12.

La lumière est encore avec vous, mais pour peu de temps ; marchez tant que vous avez la lumière, avant d'être arrêtés par les ténèbres, car celui qui marche dans les ténèbres ne sait pas où il va, Jn 12,35.

Et le Seigneur, se cherchant un ouvrier dans la multitude, dit encore :

- Quel est l'homme qui désire le bonheur ? Ps 33,13.

Si tu L'entends et réponds : - Me voici, Dieu te dit : - Veux-tu la vraie vie, a vie éternelle? Alors, garde ta langue du mal et tes lèvres des paroles trompeuses. Détourne-toi du mal et fais le bien, cherche la paix avec ardeur et persévérance, Ps 33,14-15. Et quand vous agirez de la sorte, je poserai les yeux sur vous, je prêterai l'oreille à vos prières, et avant même que vous ne m'invoquiez, je vous dirai : - me voici, Ps 33,16.

Ceci dit, le Seigneur attend de nous que, chaque jour, nous répondions à ses saints conseils par nos actes. Car les jours de cette vie nous sont concédés comme un sursis en vue de l’amendement de notre mauvaise conduite, selon le mot de l'Apôtre : Ne sais-tu pas que la patience de Dieu t’est donnée pour t’amener à changer de vie ? Rm 2,4. Car le Seigneur dit dans sa tendresse : - Je ne veux pas la mort du pécheur, mais qu'il se convertisse et qu'il vive, Ez 18,23 ; 33,11.

Monique-Anne Giroux, Les chemins de la Grâce, p. 223, Ed. Orantes de l'Assomption.


Les saints qui veillent sur l'Europe

Le rayonnement de chacun d’entre eux a grandement contribué à la construction d’une Europe essentiellement liée à l’essor du christianisme. Prier ces saints, c’est confier notre continent aux forces qui l’ont constitué, pour en faire une des civilisations les plus marquantes de l’histoire de l’humanité. Suivre leur modèle, c’est permettre à l’Europe de reprendre sa marche vers une unité plus solide et plus profonde.

D’Allemagne, de Grèce, de Suède, d’Italie… ils sont ceux qui ont construit l’Europe chrétienne depuis leurs différents pays d’origine. L’Église a ainsi élevé six grands saints au titre de patrons de l’Europe : saint Benoît, proclamé patron de l’Europe par Paul VI en 1964, saint Cyrille et Saint Méthode — proclamés co-patrons en 1980 par Jean Paul II. Enfin, trois femmes saintes proclamées co-patronnes de l’Europe en 1999, toujours par Jean Paul II : sainte Brigitte de Suède, sainte Catherine de Sienne et sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix (Édith Stein).

jeudi 1 juillet 2021

Saint Jean-Paul II, aide-moi à accomplir mes tâches

 


Evangile de Jésus-Christ selon saint Marc (6, 1-6)

En ce temps-là, Jésus se rendit dans son lieu d’origine, et ses disciples le suivirent. Le jour du sabbat, il se mit à enseigner dans la synagogue. De nombreux auditeurs, frappés d’étonnement, disaient : « D’où cela lui vient-il ? Quelle est cette sagesse qui lui a été donnée, et ces grands miracles qui se réalisent par ses mains ? N’est-il pas le charpentier, le fils de Marie, et le frère de Jacques, de José, de Jude et de Simon ? Ses sœurs ne sont-elles pas ici chez nous ? » Et ils étaient profondément choqués à son sujet. Jésus leur disait : « Un prophète n’est méprisé que dans son pays, sa parenté et sa maison. » Et là il ne pouvait accomplir aucun miracle ; il guérit seulement quelques malades en leur imposant les mains. Et il s’étonna de leur manque de foi. Alors Jésus parcourait les villages d’alentour en enseignant.

 

Méditation : Aide-moi à accomplir mes tâches avec une attention amoureuse !

Une des expressions quotidienne de l'amour dans la vie de la Sainte Famille à Nazareth est le travail. Celui qui était appelé le « fils du charpentier » avait appris le travail de son père putatif. Si dans l'ordre du salut et de la sainteté, la famille de Nazareth est un exemple et un modèle pour les familles humaines, on peut en dire autant, par analogie, du travail de Jésus aux côtés de Joseph le charpentier qui; grâce à cela, a rendu le travail humain proche du mystère de la rédemption.
Le travail transforme la nature et rend l'homme plus homme. L'importance du travail dans sa vie demande qu'on en connaisse et qu'on en assimile les éléments afin d'aider tous les hommes à s'avancer grâce à lui vers Dieu, Créateur et Rédempteur, à participer à son plan de salut sur l'homme et le monde, et à approfondir dans leur vie l'amitié avec le Christ, en participant par la foi de manière vivante à sa mission.
Il s'agit de la sanctification de la vie quotidienne, à laquelle chacun doit s'efforcer en fonction de son état.

Saint Jean-Paul II (1920-2005), pape.

 https://www.saintefamille64.org/reportages/paroisse/398-meditations-de-la-parole-temoignages?showall=&start=1