La liturgie n’est jamais en vacances ! Elle nous entraîne inlassablement sur le chemin de la rencontre du Christ qui se rend présent, même lorsque nos portes sont verrouillées.
Thomas, Benoît, Marie Madeleine, qui s’efface cette année au profit du jour du Seigneur, Brigitte, Jacques, tous ont quelque chose à nous dire sur le Christ.
Le doute de Thomas, qui finalement nous arrange bien lorsque nous avons du mal à comprendre les manières d’agir de Dieu, a surtout cet intérêt de nous révéler que le questionnement est nécessaire à la foi, il permet l’approfondissement qui s’épanouit en un admirable acte d’adoration : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » De Thomas, apprenons à poser les bonnes questions qui ouvriront nos yeux et notre cœur. Pour ce faire, nous dit Benoît, « écoute, ô mon fils, les préceptes du Maître et incline l’oreille de ton cœur ». Écoute, c’est-à-dire, reçois et mets en pratique l’Évangile. Incline l’oreille de ton cœur, c’est-à-dire, tiens-toi humblement devant celui qui a tout quitté pour se faire semblable à nous. Car, dit l’Évangile, celui qui a tout quitté pour suivre Jésus aura en héritage la vie éternelle. Ainsi firent Jacques et Brigitte, chacun à leur manière, l’un laissant ses filets de pêcheur, l’autre sa fortune et les honneurs de ce monde.
Et Marie Madeleine ? La femme à l’amour généreux, que nous dit-elle ? Que l’amour s’efface, et qu’il trouve sa joie lorsqu’il est transmis. « J’ai vu le Seigneur ! » Telle est la joie qui nous attend et que la liturgie dévoile.
Magnificat, juillet 2018, N° 308
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