Lors d'une retraite à Paris, Cours-la-Reine, chez les Oblates de l'Assomption, Mère Isabelle écrit le 29 juillet 1893 à propos d’une lecture spirituelle :
« Comment des occupations extérieures me sépareraient elles de Lui si je comprends bien ma mission ? Ne s'agit il pas de porter Jésus aux âmes ? Donc il faut qu'il soit avec moi.
Mais je puis le donner sans le perdre ; et même je le possède d'autant plus que je le donne. C'est un feu sacré qui s'embrase de plus en plus en se communiquant.
Donc que j'aille aux âmes avec Jésus et je rapporterai Jésus.
Paroles consolantes et vraies qui résument ce que doit être l'âme contemplative au milieu du monde : Jésus au centre du cœur et rayonnant sur tout ce qui vous entoure. Oui, mais si Jésus est toujours rayonnant, ses rayons sont trop souvent voilés par nos faiblesses, nos infidélités, c'est pourquoi tout en ayant Jésus, je ne le donne pas… »
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