32ème dimanche du temps ordinaire Mc 12,38-44
Ephrem (4ème siècle) souhaite et promet du trente pour un au jeûne, du soixante pour un à la charité, du cent pour un à la seule vérité ; la charité rapproche de Dieu plus que le jeûne, mais la charité elle-même est inférieure à la vérité, parce que, sans la limpidité de l’intention, l’amour profond, le désintéressement et l’oubli de soi, un geste de charité même matériellement très généreux, peut être de faible prix aux yeux de Dieu. L’Evangile met en scène une pauvre veuve dont les deux piécettes surpassent les dons très amples de nombreux riches, parce qu’elle donne de son nécessaire et, sans doute avec une pureté d’intention parfaite, Mc 12,41-44. « Réfugiez-vous dans la vérité, car c’est elle qui consolide vos remparts » dit encore Ephrem. « Aimons la vérité qui réjouit la terre et nous…
La pensée d’Ephrem rejoint celle du désintéressement et l’oubli de soi, un geste de charité même matériellement généreux peut être de faible prix aux yeux de Dieu.
L’évangile met en scène de Saint Paul, disant que les manifestations extérieures de la charité ne sont rien sans la vérité de la charité, 1 Co, 13,3. Pour Ephrem et les Pères du désert le mot « la vérité » recouvre la pureté de l’intention et implique la fidélité aux paroles de Dieu ».
Chacun doit pouvoir s’applique la parole de saint Paul : « Je fais tout à cause de l’Evangile, dans le désir d’être en communion avec lui, 1 Co, 9,23. Ce que Dieu nous demande, dit encore un autre apophtegme, « C’est de croire aux divines Ecritures, de pratiquer leurs paroles dans la mesure de nos forces… »
L’authenticité, c’est rechercher la personne même du Christ, qui est « le chemin, la vérité et la vie », Jn 14,6. Il s’agit d’imiter le Christ.
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