Evangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 2,1-12
Jésus était né à Bethléem en Judée, au temps du
roi Hérode le Grand. Or, voici que des mages venus d'Orient arrivèrent à
Jérusalem et demandèrent : "Où est le roi des Juifs qui vient de naître ?"
Frères très chers, le dernier verset de la lecture de
l'Evangile qui vient de retentir à nos oreilles vise à édifier les fidèles ;
les mages, guidés par l'étoile, venant d'Orient jusqu'à Bethléem, entrèrent
dans la maison où la bienheureuse Vierge Marie demeurait avec l'enfant ;
ouvrant leurs trésors, ils offrirent trois dons au Seigneur : l'or, l'encens et
la myrrhe, par lesquels ils le confessèrent vrai Dieu, vrai homme et vrai roi.
Ce sont bien les dons que la sainte Église ne cesse d'offrir à Dieu son Sauveur.
Elle offre l'encens lorsqu'elle le confesse et croit en lui comme étant le
véritable Seigneur, créateur de l'univers ; elle offre la myrrhe lorsqu'elle
affirme qu'il a pris la substance de notre chair, dans laquelle il a voulu
souffrir et mourir pour notre salut; elle offre l'or quand elle n'hésite pas à
proclamer qu'il règne éternellement avec le Père et l'Esprit Saint.
Cette offrande peut recevoir un autre sens mystique. L'or signifie la sagesse
céleste selon Salomon : Le trésor le plus désirable se trouve dans la
bouche du sage, Pr 21,20.
Et ailleurs : Les lèvres du juste redisent la sagesse (Ps 36,30).
L'encens y symbolise la prière pure, selon le Psalmiste : Que ma prière,
Seigneur, s'élève devant toi comme un encens, Ps 140,2.
Car, si notre prière est pure, elle exhale vers Dieu un parfum plus pur que la
fumée de l'encens ; et de même que cette fumée monte vers le ciel, ainsi notre
prière se dirige vers le Seigneur. La myrrhe symbolise la mortification de
notre chair.
Donc nous offrons l'or au Seigneur lorsque nous resplendissons devant lui par
la lumière de la sagesse céleste. Nous lui offrons de l'encens lorsque nous
élevons vers lui une prière pure. Et de la myrrhe lorsque, par l'abstinence, mortifiant
notre chair avec ses vices et ses convoitises, Ga 5,24,
nous portons la croix à la suite de Jésus. chers, le dernier verset
de la lecture de l'Evangile qui vient de retentir à nos oreilles vise à édifier
les fidèles ; les mages, guidés par l'étoile, venant d'Orient jusqu'à Bethléem,
entrèrent dans la maison où la bienheureuse Vierge Marie demeurait avec
l'enfant ; ouvrant leurs trésors, ils
offrirent trois dons au Seigneur : l'or, l'encens et la myrrhe, par lesquels
ils le confessèrent vrai Dieu, vrai homme et vrai roi.
Ce sont bien les dons que la sainte Église ne cesse d'offrir à Dieu son Sauveur.
Elle offre l'encens lorsqu'elle le confesse et croit en lui comme étant le
véritable Seigneur, créateur de l'univers ; elle offre la myrrhe lorsqu'elle
affirme qu'il a pris la substance de notre chair, dans laquelle il a voulu
souffrir et mourir pour notre salut ; elle offre l'or quand elle n'hésite pas à
proclamer qu'il règne éternellement avec le Père et l'Esprit Saint.
Cette offrande peut recevoir un autre sens mystique. L'or signifie la sagesse
céleste selon Salomon : Le trésor le plus désirable se trouve dans la
bouche du sage, Pr 21,20.
Et ailleurs : Les lèvres du juste redisent la sagesse, Ps 36,30.
L'encens y symbolise la prière pure, selon le Psalmiste : Que ma prière,
Seigneur, s'élève devant toi comme un encens, Ps 140,2.
Car, si notre prière est pure, elle exhale vers Dieu un parfum plus pur que la
fumée de l'encens ; et de même que cette fumée monte vers le ciel, ainsi notre
prière se dirige vers le Seigneur. La myrrhe symbolise la mortification de
notre chair.
Donc nous offrons l'or au Seigneur lorsque nous resplendissons devant lui par
la lumière de la sagesse céleste. Nous lui offrons de l'encens lorsque nous
élevons vers lui une prière pure. Et de la myrrhe lorsque, par l'abstinence, mortifiant
notre chair avec ses vices et ses convoitises, Ga 5,24,
nous portons la croix à la suite de Jésus.
Sermons sur l'Epiphanie, 1 ; PL
165, 863-864.
http://www.clerus.org/bibliaclerusonline/pt/jzn.htm#f5
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