Jean 10, 1-10
Jésus est le Bon Pasteur et la porte des brebis
Jean 10, 11-18
Le Bon Pasteur donne Sa Vie pour ses brebis
Jean 10, 27-30
Le Bon Pasteur donne la Vie à ses brebis
«Mes brebis écoutent ma voix, et moi je leur
donne la vie éternelle »
»Moi, je
suis le bon Pasteur. Et je connais mes brebis (c’est-à-dire je les-aime),
Et mes
brebis me connaissent. C'est comme s'il disait clairement : Ceux qui m'aiment
m'obéissent.
Car celui qui n'aime pas la vérité, maintenant même ne la connaît pas du tout.
Puisque vous
avez entendu, frères très chers, le péril qui nous menace, nous les
pasteurs,
évaluez, grâce aux paroles du Seigneur, le péril qui est le vôtre. Voyez si
vous
êtes ses
brebis, voyez si vous le connaissez, voyez si vous percevez la lumière de la
vérité. Je
parle de percevoir, non par la foi, mais par l’amour. Je parle de percevoir non
par la
croyance, mais par l'action, Car saint Jean, qui parle dans notre évangile,
atteste
cela
lorsqu'il dit ailleurs: Celui qui prétend connaître Dieu, et qui ne garde pas
ses
commandements,
est un menteur.
C'est pourquoi, dans notre passage, le Seigneur ajoute
aussitôt :
Comme le Père me connaît, moi je connais le Père, et je donne ma vie
pour mes brebis.
C'est comme s'il disait clairement :
Ce qui prouve que je
connais le Père et que je suis connu de lui, c'est que je donne ma vie pour mes
brebis ; c'est-à-dire :
je montre combien j'aime le Père par l'amour qui me
fait mourir pour mes brebis.
~ Au sujet des brebis, il dit encore :
Mes brebis entendent ma voix, et moi je les connais,
elles me suivent, et je leur donne la vie éternelle.
Et un peu plus haut il
avait dit à leur sujet :
Si quelqu'un entre en passant par moi, il sera sauvé;
il pourra entrer et sortir, et il trouvera un pâturage.
Il entrera pour avoir
la foi; il sortira en passant de la foi à la vision, de la croyance à la
contemplation,
et il trouvera un pâturage en arrivant au festin éternel.
Les brebis
du bon Pasteur trouvent donc un pâturage parce que tout homme qui le
suit avec un
cœur simple est nourri dans la pâture des prairies intérieures.
Et quel est le pâturage de
ces brebis-là, sinon les joies éternelles d'un paradis toujours vert ?
Car le pâturage des
élus, c'est le visage de Dieu, toujours présent: puisqu'on le regarde sans
interruption,
l'âme se rassasie sans fin de l'aliment de vie. ~
Recherchons
donc, frères très chers, ce pâturage où nous trouverons notre joie au cœur de
la fête célébrée par tant de nos concitoyens. Que leur allégresse nous y
invite.
~ Réchauffons
nos cœurs, mes frères, que notre foi se ranime envers ce qu'elle croit, que
nos désirs
s'enflamment pour les biens célestes : c'est déjà partir à leur rencontre que
de
les aimer.
Aucun
obstacle ne doit enlever la joie de la solennité intérieure, car si l’on désire
se rendre à un endroit qu'on s'est fixé, aucune difficulté ne peut changer ce
désir. Aucune prospérité flatteuse ne doit nous en détourner; il est fou, le
voyageur qui, apercevant sur sa route de gracieuses prairies, oubli le but de
son voyage.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire